Ceux qui risquent le plus de perturber les provinces de l’Atlantique proviennent d’une large bande s’étirant du sud-est de la Floride jusqu’aux îles du Cap-Vert, en août, septembre et octobre. On peut simuler la formation d’une seiche en penchant sur le côté une bassine remplie partiellement d’eau et ensuite en la ramenant de niveau. L’eau éclaboussera un bord et l’autre avec une période déterminée par la forme et les dimensions de la bassine. L’amplitude d’une seiche dans un bassin fermé est maximale à ses extrémités; le level de non-variation verticale se trouve au milieu.
Les embâcles se forment en périodes de gel et de dégel, mais ce sont habituellement les embâcles printaniers (à l’occasion du dégel) qui présentent le plus grand hazard d’inondation. Bien qu’on ne dispose pas de données pour tout le Canada, les chiffres pour le bassin de la rivière Saint-Jean, dans la région atlantique du Canada, indiquent que plus des deux tiers des dédommagements provinciaux totaux pour les inondations sont attribuables à la glace. La rubrique Les inondations au Canada renferme des descriptions d’inondations attribuables à des embâcles sur la rivière Saint-Jean, le fleuve Saint-Laurent et la rivière Winisk. Dans un rapport publié le 24 janvier, l’OCDE s’est inquiétée des conséquences que pourrait avoir sur la région parisienne une nouvelle crue majeure de la Seine. Aussi l’OCDE recommande-t-elle aux élus locaux de travailler à accroître la conscience du risque chez les citoyens et parmi les entreprises afin d’améliorer la résilience de la métropole aux inondations.
L’inondation se produit habituellement si le niveau de l’eau est suffisamment élevé pour faire flotter la glace ou si un petit chenal se forme sous celle-ci, ce qui provoque une fonte rapide et accroît les dimensions du chenal. Un autre mécanisme courant est le débordement de l’eau par-dessus la glace, avec érosion thermique et mécanique rapide du chenal, ce qui provoque un drainage catastrophique. Dans tous les cas, les dimensions du nouveau chenal s’accroissent rapidement, et le lac perd vite son eau.
L’hydrogramme suivant illustre le régime d’écoulement sort des inondations éruptives. De fait, dans la plupart des rivières canadiennes, la crue annuelle est le résultat d’embâcles. Ceux-ci sont causés par l’accumulation de blocs de glace qui font impediment à l’écoulement de l’eau, constituant de la sorte des barrages temporaires.
Toute masse d’eau possède des périodes d’oscillation naturelle auxquelles il est facile de la mettre en mouvement; de tels déplacements de l’eau sont appelés seiches. La période d’une seiche dépend de la profondeur et fin des temps dajjal dimensions horizontales de la masse d’eau, et elle peut aller de plusieurs minutes à plusieurs heures. Les seiches se produisent habituellement dans des bassins totalement ou partiellement fermés, et sont dues à un changement soudain, ou une série de changements périodiques, de la pression atmosphérique ou de la vitesse du vent. Les périodes d’oscillation d’une seiche dépendent de la force 5 Catastrophes Naturelles Choquantes Qui Ont Été Filmées qui met l’eau en mouvement, et de la période d’oscillation naturelle du bassin. Par exemple, lorsque le vent cesse, le mouvement de l’eau visant à ramener l’équilibre peut créer une oscillation avec une période propre au bassin où se produit ce phénomène.